Exhibitions in Paris galleries

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Selection by Lou Anmella-de Montalembert & Seoha Park

 

Les beaux jours arrivent et marquent le retour du Printemps du Dessin, événement annuel qui célèbre le dessin à travers la France. ACA project vous propose sa sélection d’expositions à ne pas manquer dans les galeries parisiennes, et ses artistes coups de cœur de la foire Drawing Now.

Spring has sprung, and the French event Printemps du Dessin (the Spring of Drawing) is back to celebrate the art of drawing. ACA project puts the light on a selection of exhibitions in Paris galleries, and artists exhibited at Drawing Now art fair.

Expositions dans les galeries parisiennes

Exhibitions in Paris galleries

Asian Art Bridge / “Polar Voids” / Hoai Phuong & Ioi Choi /  01.04.2024 – 10.04.2024 /  16, 17 galerie de Montpensier, 75001 Paris

Asian Art Bridge présente “Polar Voids”, l’exposition d’ouverture de la série “Asian Art on the Rise” en accueillant un duo d’artistes ; l’artiste vietnamienne Hoai Phuong, qui se spécialise dans la peinture à l’aquarelle et encre chinoise sur papier artisanal teint à la main, et l’artiste macanaise Ioi Choi, danseuse, chorégraphe et aussi peintre. Cette exposition combine deux pôles complètement opposés qui partagent leur propre vide; l’un de Phuong, qui dessine tout en détail et recueille de l’énergie dans le vide, et l’autre de Choi dont rayonne de ses oeuvres l’énergie du corps vide – vide de sa pensée ou libéré de son esprit – sur de grandes surfaces de toile . 

Si le “vide” dans l’oeuvre d’Ioi symbolise la libération de l’esprit, où le corps, la couleur et la conscience fusionnent, semblables à la synthèse de toutes les couleurs pour créer la perception du blanc, l’art de Hoai Phuong est son contraire. C’est le vide du chagrin silencieux et réticent. Sa mini série, TOCCATA VUOTO (“Toccata” vient du verbe italien “toccare”, qui signifie “toucher” et “vuoto” est l’équivalent du mot italien qui signifie “void” en anglais, se traduit par “vide” en français) comprend quatre peintures symbolisant la symphonie de l’artiste, explorant divers états de vide dans notre vie mortelle. Apparentée au motif “memento mori”, qui est un rappel de la mort et de la nature impermanente de la vie, cette série d’œuvres est un rappel du vide profond dans nos paysages mentaux. Même si loi est le contraire de Phuong, dessinant complètement spontanément en fonction des couches de couleur qui suivent sa chorégraphie, en fin de compte, les peintures d’Ioi et de Phuong sont complémentaires en couleur et en fréquence. Les deux ont leur propre définition du vide. 

Asian Art Bridge presents “Polar Voids”, the opening exhibition for the “Asian Art on the Rise” series by welcoming a duo of artists; Vietnamese artist Hoai Phuong, who specializes in watercolor painting with hand-dyed paper and Chinese ink and Macanese artist Ioi Choi, who is a dancer, choreographer and also a painter. This exhibition combines two completely opposite poles sharing their own black hole; one of Phuong, who draws everything in detail and collects energy in one or a few black holes and the other by Choi, whose works radiate a lot of energy from the body with a void – a void of her thought or the liberation of her mind onto a large canvas surface.

If the “void” in Ioi’s artwork symbolizes the liberation of the mind, where body, color and consciousness fuse together, akin to the synthesis of all colors to create the perception of white, the art of Hoai-Phuong is her polar. It is the void of silent and reluctant sorrow. Her mini series, TOCCATA VUOTO (“Toccata” comes from the Italian verb “toccare”, which means “to touch and “vuoto” means “void” in English, translates to “vide” in French) which comprises of four paintings, represents the artist’s symphony, exploring various states of emptiness in our mortal life. Akin to the “memento mori” motif, which is a reminder of death and the impermanent nature of life, this series of works is a reminder of the deep void in our mental landscapes. Even if Ioi is the opposite of Phuong, drawing completely spontaneously depending on the layers of color that follow her choreography, but ultimately, Ioi and Phuong’s paintings are complementary in color and frequency. Both have their own definition of “void”.

Shan Weijun, Arbuste dans le désert 4, 2023 Encre de chine et pigment minéral sur papier de riz India ink and mineral pigment on rice paper Ø 60 cm

Galerie 208 / « Élégance du trait » / Shan Weijun & Zhu Hong / 20.03 – 30.04. 2024 / 22 avenue Pierre 1er de Serbie, 75116 Paris

« Elégance du trait » est une exposition dédiée au dessin, qui occupe une place centrale dans la tradition chinoise. L’inspiration des artistes Shan Weijun et Chu Hong émane de la nature, révélant une mémoire photographique détaillée, mettant une lumière la délicatesse de leurs techniques respectives. 

Expatriés en France, Zhu Hong façonne minutieusement ses œuvres sur du papier Canson au fur et à mesure que l’on s’approche, révélant une complexité technique fascinante qu’elle a développé : le trait à trait. Elle s’est installée en France pour enrichir, à l’ENSA Dijon, sa formation de peinture à l’huile à Shanghai. La finesse de ses œuvres engage le regard vers un niveau d’attention accrue, invitant le spectateur à faire un effort pour distinguer les figures. Elle questionne la perception et le sens des images. Elle se focalise sur les rapports qu’entretient la représentation avec la temporalité et l’immatérialité. Elle prélève, au moyen de la photographie, des reflets et sources lumineuses. Taches de lumières, halos, éclats, irisations : quand la lumière rencontre l’eau, l’image se diffracte. Les éléments ne s’appréhendent plus que dans l’ondulation de la surface miroitante de l’eau. Après avoir sélectionné plusieurs clichés, Zhu Hong vient patiemment faire état de son regard non par la photographie mais à partir de celle-ci pour aller vers le dessin. Ce sont des instants que Zhu Hong fige sur le papier pendant de longues journées après les avoir captés au millième de seconde à l’aide de l’appareil photographique. Patiemment élaborées, ces images sont un éloge au temps qui passe.

Shan Weijun, quant à lui, explore le monde du pointillisme sur papier de riz, évoquant une aura impressionniste. Né en Chine dans la province de Jiangsu, il obtient le diplôme du département des arts plastiques de l’université Wuxi en Chine en 1987 et celui de l’université de Paris 8 en 1993. En 2001, installe son atelier à Saint-Maur-des-Fosses. Aujourd’hui, il vit et travaille à Paris. Shan Weijun met en peinture la campagne française, mais son inspiration sous-jacente est le paysage de sa région natale. Il utilise des outils traditionnels chinois : papier de riz, pinceau et encre chinoise. L’accumulation de différentes nuances d’encre délicatement déposée crée un paysage périurbain subtil. Sa technique à “mille points” rappelle le pointillisme impressionniste qui a fleuri en France à la fin du XIX siècle. Les sujets de ses tableaux sont des montagnes, des pierres et des arbres. Le paysage statique semble au-delà de l’attachement au monde matériel, et maintient le regard du spectateur, lui permettant d’entrer dans le domaine de la contemplation. Son travail combine la culture chinoise, le sentiment français et l’esthétique contemporaine. 

Les spectateurs sont invités à découvrir l’importance de la nature à travers les détails, où chaque trait et point révèlent la profondeur artistique de ces artistes uniques et leurs univers où la nature et la contemplation s’entrelacent dans une danse visuelle envoûtante. 

Galerie 208 hosts “Elegance du trait”, a captivating exhibition by two Chinese artists, Zhu Hong and Shan Weijun, whose drawing occupies a central place in Chinese tradition. Their inspiration comes from nature, revealing a detailed photographic memory, highlighting the delicacy of their respective techniques. Zhu Hong painstakingly shapes her works on Fabriano paper as you approach them, revealing a fascinating technical complexity she has developed: line by line. Shan, meanwhile, explores the world of pointillism on rice paper, evoking an impressionist aura. 

Zhu Hong moved to France to further her oil painting training in Shanghai at ENSA Dijon. The finesse of her works engages the eye to a heightened level of attention, inviting the viewer to make an effort to distinguish the figures. She questions the perception and meaning of images. She focuses on the relationship between representation, temporality and immateriality. She uses photography to capture reflections and sources of light. Spots of light, halos, sparkles, iridescence: when light meets water, the image diffracts. The elements become visible only in the ripples of the water’s shimmering surface. After selecting a number of shots, Zhu Hong patiently brings her vision to life, not through photography, but from photography to drawing.These are moments that Zhu Hong freezes on paper for days on end, after capturing them in thousandths of a second with a camera. Patiently crafted, these images are a tribute to the passage of time.

Shan Weijun was born in Jiangsu province, China. In 1987, he graduated from the plastic arts department of Wuxi University in China, and in 1993 from Paris 8 University. In 2001, he set up his studio in Saint-Maur-des-Fosses. Today, he lives and works in Paris. Shan Weijun paints the French countryside, but his underlying inspiration is the landscape of his native region. He uses traditional Chinese tools: rice paper, brush and Chinese ink. The accumulation of different shades of delicately deposited ink creates a subtle peri-urban landscape. His « thousand- dot » technique is reminiscent of the impressionist pointillism that flourished in France at the end of the 19th century. The subjects of his paintings are mountains, stones and trees. The static landscape seems beyond attachment to the material world, and holds the viewer’s gaze, allowing him to enter the realm of contemplation. His work combines Chinese culture, French sentiment and contemporary aesthetics.

Viewers are invited to discover the importance of nature through detail, where every stroke and dot reveals the artistic depth of these unique artists as well as their universe, where nature and contemplation intertwine in a spellbinding visual dance.

Hà Ninh Pham, [mothermap] v1, graphite, aquarelle et pastel sur papier, 122 x 117 cm, 2019 (Collection Nguyen Art Foundation)

Galerie BAQ / « Fugitive Zone » / Hà Ninh Pham / 28.03 – 04.05.2024 / 15 Rue Beautreillis, 75004 Paris

Hà Ninh Pham présente sa première exposition personnelle en France, “Fugitive Zone” à la Galerie BAQ. Son travail explore la façon dont on construit notre compréhension des territoires lointains. Il étouffe délibérément son identité et invite les spectateurs à explorer la relation nuancée entre le travail artisanal et ses intrications avec la technologie. L’artiste est surtout connu pour “My Land”, une série de travaux sur papier qu’il a commencé il y a 7 ans, pendant son Master of Fine Arts à la Pennsylvania Academy of Fine Arts à Philadelphie aux Etats-Unis. En inventant des réalités alternatives comme une forme unique d’évasion, il construit des territoires sans attache préexistante à la Terre, sur une ligne temporelle parallèle, et les seuls vestiges que nous possédons sont des cartes indéchiffrables et des artefacts. 

Les “cartes” exposées dans « Fugitive zone » délimitent les unités A2, B2, D4 et F4. Toutes ces zones appartiennent à l’hémisphère nord du monde que Hà Ninh construit au sein de « My Land », initialement prévu pour accueillir les idéologies occidentales au début de son projet. Pour résister aux stéréotypes imposés à l’art vietnamien, l’artiste n’utilise que des matériaux “neutres” tels que du papier, du fusain, de la peinture, de l’encre, du plastique (pour l’impression 3D), etc. comme moyen d’effacer toutes les traces de son identité et de son passé. Avec « Fugitive Zone », l’artiste transforme la Galerie BAQ en un lieu de liberté totale à l’intérieur d’une zone méticuleusement manipulée. La moitié de l’espace d’exposition n’est observable que d’un écran. Pour l’artiste, les images représentent la frontière entre le monde réel et l’imaginaire. Cet écran plat est également le seul chemin vers un espace où les spectateurs peuvent évaluer la profondeur réelle, quelque chose que nous ne pouvons pas appréhender en regardant ces cartes de terrains paradoxaux. Accompagnant l’exposition, comme une clé pour plonger et décrypter ce monde, l’artiste rédige un guide appelé Fugitive Zone/substance, sous forme de carnet/journal intime. 

L’exposition « Zone Fugitive », n’est pas qu’un lieu associé à la fuite ou à l’évasion. Hà Ninh invite les spectateurs à franchir un seuil, à plonger dans un état de scepticisme entre le surveillant et le surveillé, entre les ordres hiérarchiques, entre la liberté et les contraintes. Les dimensions conventionnelles sont renversées, et les frontières sont floues. Les spectateurs se trouvent à l’intérieur de la zone mais en restent fondamentalement étrangers, observant ces terres de loin, comme d’un point de vue aérien.

Hà Ninh Pham will have his first solo exhibition in France, “Fugitive Zone” at the Galerie BAQ. His work explores the way we construct our understanding of distant territories. It deliberately suppresses his identity and invites viewers to explore the nuanced relationship between craft work and its entanglements with technology. The artist is best known for “My Land,” a series of works on paper that he began constructing 7 years ago, during his Master of Fine Arts at the Pennsylvania Academy of the Fine Arts in Philadelphia, USA. By inventing alternative realities as a unique form of escape, he builds territories with no pre-existing attachment to Earth, on a parallel timeline, and the only vestiges we have are indecipherable maps and artifacts.

The “maps” displayed in « Fugitive zone » demarcate units A2, B2, D4 and F4. All these areas belong to the northern hemisphere of the world that Hà Ninh is building within « My Land », initially planned to accommodate Western ideologies at the start of his project. To resist the stereotypes imposed on Vietnamese art, the artist only uses “neutral” materials such as paper, charcoal, paint, ink, plastic (for 3D printing), etc. as a means of erasing all traces of his identity and past. With « Fugitive Zone », the artist transforms the Galerie BAQ into a place of total freedom within a meticulously manipulated zone. Half of the exhibition space can only be viewed through a screen. For the artist, images represent the border between the real world and the imagination. This flat screen is also the only path to a space where viewers can gauge actual depth, something we can’t grasp by looking at these paradoxical terrain maps. Accompanying the exhibition, as a key to delving into and deciphering this world, the artist is writing a guide called Fugitive Zone/substance, in the form of a notebook/diary.

The “Fugitive Zone” exhibition is not just a place associated with flight or escape. Hà Ninh invites spectators to cross a threshold, to plunge into a state of skepticism between the supervisor and the watched, between hierarchical orders, between freedom and constraints. Conventional dimensions are overturned, and boundaries are blurred. Spectators find themselves inside the area but remain fundamentally foreign to it, observing these lands from afar, as if from an aerial point of view.

Expositions à Drawing Now – 20-24.03.2024

Exhibitions at Drawing Now – 20-24.03.2024

Florian Song Nguyen, Le poids des yeux #1, 2023, Acrylique et encre sur papier, 150 x 120cm, Courtesy of galerie Arnaud Lebecq

Galerie Arnaud Lebecq / Florian Sông Nguyễn & Imhathai Suwatthanasilp / Drawing Now / Le Carreau du Temple, 4 rue Eugène Spuller 75003 Paris / Secteur Insight – Stand IN7

Pour sa première participation à Drawing Now, la galerie arnaud Lebecq présente les créations de deux artistes d’Asie du Sud-Est autour du rapport de l’homme à la nature et leur réflexion sur le visible et l’invisible.

Traversé par des questions d’identité et fasciné par le mysticisme et ses territoires invisibles, Florian Sông Nguyễn, d’origine Franco-Vietnamienne, utilise le dessin à l’encre comme outil exploratoire. Chacune de ses pièces est l’aboutissement d’un cheminement prenant racine dans la contemplation pour se poursuivre dans les recherches et son imaginaire. Dans sa série « Le Poids des Yeux » et son immense méticulosité basée sur l’effet de loupe, il nous emmène dans le minuscule où l’être humain, réduit à l’échelle de l’insecte et de la plante, découvre un autre monde.

Imhathai Suwatthanasilp puise son inspiration dans la nature tropicale entourant son studio au nord de la Thaïlande. Les contrastes de blancs et de noirs caractérisent son travail au graphite et au fusain rehaussé de touches d’acrylique. Mêlés avec des lignes et des textures méticuleusement restituées, ils suggèrent la délicatesse et la vulnérabilité de notre environnement. Des forêts mystérieuses et intrigantes où s’entremêlent le monde réel et celui de l’imaginaire singularisent sa série de dessins sur toile. Dans ses séries sur papier, elle isole des éléments de la nature avec des représentations aux limites de l’abstraction.

For its first participation in Drawing Now, the Arnaud Lebecq gallery presents the creations of two artists from South-East Asia around the relationship between man and nature and their reflection on the visible and the invisible.

Crossed by questions of identity and fascinated by mysticism and its invisible territories, Florian Sông Nguyễn, of Franco-Vietnamese origin, uses ink drawing as an exploratory tool. Each of his pieces is the culmination of a journey taking root in contemplation and continuing in research and imagination. In his series “Le Poids des Yeux” and his immense meticulousness based on the magnifying effect, he takes us into the tiny where the human being, reduced to the scale of the insect and the plant, discovers another world.

Imhathai Suwatthanasilp draws her  inspiration from the tropical nature surrounding her studio in northern Thailand. The contrasts of white and black characterize her work in graphite and charcoal enhanced with touches of acrylic. Mixed with meticulously rendered lines and textures, they suggest the delicacy and vulnerability of our environment. Mysterious and intriguing forests where the real world and that of the imagination intertwine distinguish her series of drawings on canvas. In her series on paper, she isolates elements of nature with representations bordering on abstraction.

Takahiro Kudo, Untitled (Whatever I Do, Wherever I Go), 2024, suntanned newspaper, 58 x 42.5cm, courtesy of Archiraar gallery

Archiraar gallery / Takahiro Kudo / Drawing Now / Le Carreau du Temple 4 rue Eugène Spuller 75003 Paris / Secteur Général – Stand A7

Archiraar Gallery présente pour cette nouvelle édition de Drawing Now un focus sur l’artiste japonais Takahiro Kudo. Avec les nouvelles œuvres produites pour la foire, Kudo trace les contours intimes de son identité redéfinissable, comme une préoccupation universelle pour l’individu moderne héritier de nombreux legs culturels et constamment mis au défi de se redéfinir. Dans la nouvelle série intitulée « Dear Past », Kudo utilise un procédé de blanchiment au soleil pour produire des images sur des feuilles vierges de papier journal, ainsi que l’impact du soleil sur du papier journal relatant les évènements de “Stonewall”. En choisissant cette technique éphémère, avec laquelle l’image n’est stable que lorsqu’elle est protégée par un cadre anti-UV, Kudo tente de capturer les liens vagues et fragiles entre les individus et les événements historiques qui continuent à nous affecter directement et indirectement dans le présent, mais qui risquent d’être progressivement oubliés au fur et à mesure que leurs témoins disparaissent.

For this new edition of Drawing Now, Archiraar Gallery presents a focus on Japanese artist Takahiro Kudo. With the new works produced for the fair, Kudo intimately traces the shape of his redefinable identity as a universal concern for the modern individual, who inherits cultural legacies and is constantly challenged to redefine oneself. In his new series entitled « Dear Past », Kudo uses a process of sun-bleaching to produce images on blank sheets of newspaper, as well as the impact of the sun on newspaper reporting the events of “Stonewall”. By choosing this ephemeral technique, in which the image is only stable when held by a UV protective frame, Kudo attempts to capture the vague and fragile connections between individuals and historical events which continue to affect us both directly and indirectly in the present, and yet may be gradually forgotten as their witnesses disappear.

Peter Kim, Untitled, 2023, Mixed media on paper 30 x 22 ¾ in 76.2 x 57.8 cm


Bienvenu Steinburg&C / Peter Kim / Drawing Now / Le Carreau du Temple 4 rue Eugène Spuller 75003 Paris / Secteur Général – Stand B1

Un groupe de personnages austères, peut-être des moines, la tête couverte de cape en route pour un pèlerinage, ou bien un rocher sauvage brisant les vagues glacées en bulles, les paysages rocheux de l’artiste sud-coréen Peter Kim, ressemblant étrangement à des figures humaines, ne répondent à aucune question, mais en soulèvent d’autres. En suivant les coups de pinceau de l’artiste, à la fois farouches et délicats, le spectateur se retrouve au cœur de la nature sauvage, devenant le vagabond de Caspard David Friedrich. Se tenant sur un précipice rocheux, perdu dans une épaisse couche de brouillard, face à une nature sublime et troublante qui s’étend à l’infini. Nous laissant modestes, les paysages de Peter Kim nous emmènent dans une éternelle contemplation de la vie, une réflexion sur soi et un tourbillon d’émotions.

A group of austere figures, perhaps monks, with their heads covered in cloaks on their way to a pilgrimage, or a wild rock breaking the icy waves into bubbles, South Korean artist Peter Kim’s rocky landscapes, strangely resembling human figures, do not answer any questions but raise them. By following the artist’s brushstrokes, at once fierce and delicate, the viewers find themselves in the heart of the wilderness, becoming the wanderer of Caspard David Friedrich. Standing on a rocky precipice, lost in a thick layer of fog facing a sublime and baffling nature that stretches to infinity. Leaving us humble, Peter Kim’s landscapes take us into an eternal contemplation of life, self-reflection and a swirl of emotions.

Makiko Furuichi, Ramasseuse de patate, 2023, Aquarelle sur papier, 40 x 30cm, Courtesy of Makoko Furuichi and la galerie Alain Gutharc

Galerie Alain Gutharc / Makiko Furuichi / Drawing Now / Le Carreau du Temple 4 rue Eugène Spuller 75003 Paris / Secteur Général – Stand A8

La galerie Alain Gutharc présente Makiko Furuichi, artiste d’origine japonaise qui réside en France depuis une quinzaine d’années. Les délicates aquarelles de Makiko Furuichi sont imprégnées des mythes et légendes de la culture japonaise. Un monde de dieux et de déesses, de monstres et d’elfes, se déploie sous nos yeux comme autant de récits ébauchés dont les clés de décodage sont à trouver puisque non acquises dans notre culture occidentale. Il s’agit d’histoires que nous devons apprendre à lire et cependant, dépossédés des outils d’une compréhension immédiate, nous ne pouvons que percevoir la nature des sentiments qui eux sont universels car ils s’agit de relation, de partage et d’union.

The Alain Gutharc gallery presents Makiko Furuichi, artist of Japanese origin living in France for around fifteen years. Makiko Furuichi’s delicate watercolors are steeped in the myths and legends of Japanese culture. A world of gods and goddesses, monsters and elves unfolds in front of our eyes like so many sketched stories whose decoding keys must be found since they are not acquired in our Western culture. These are stories that we must learn to read and, deprived of the tools of immediate understanding, we can only perceive the nature of the feelings which are universal because they are about relationships, sharing and union.

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