Blood count 9
Blood count 9
La série « Blood Count » met en lumière les histoires des personnes les plus vulnérables du monde : les enfants, les réfugiés et les victimes de violations des droits de l’homme. Chaque œuvre utilise des images et un symbolisme puissants pour souligner leur innocence et les souffrances inimaginables qu’ils endurent. Même après avoir surmonté l’enfance ou le statut de réfugié, ils continuent à lutter contre ces expériences.
S’appuyant sur les thèmes de ma série précédente, « Rebirth of the Reds », « Blood Count » explore les réalités horribles cachées dans les crimes, les effusions de sang et les statistiques, où chaque chiffre représente une personne confrontée à la destruction en raison de sa couleur, de sa langue, de sa race, de sa religion, de son sexe ou de toute identité spécifique. La série vise à dépeindre les histoires de vies innocentes perdues dans le monde entier, qui se retrouvent dans des situations hors de leur contrôle. Elle sert d’appel à reconnaître leur humanité, leurs histoires et leurs souffrances, incitant les spectateurs à faire face à ces injustices et à favoriser une empathie plus profonde et un engagement plus fort en faveur du changement.
Le nombre de sang dans mon travail est profondément lié à « Rebirth of the Reds ». Ce lien est enraciné dans des concepts sociopolitiques, des techniques et la couleur rouge omniprésente qui reflète la dure réalité de mon pays natal, l’Afghanistan. Dans « Rebirth of the Reds », j’ai exploré mon identité en tant que Hazara, une communauté minoritaire en Afghanistan, symbolisant le bain de sang, la violence, l’héritage culturel et la résilience de mon peuple. Au fur et à mesure que ma vision artistique évoluait, j’ai réalisé que la violence et le bain de sang affectaient d’innombrables communautés à travers le monde, élargissant mon travail d’une approche locale à une approche universelle.
Aujourd’hui, la couleur rouge omniprésente dans mon art symbolise la condition humaine universelle – notre souffrance collective, notre endurance et notre espoir. Elle nous rappelle que la violence est une réalité quotidienne pour beaucoup dans le monde, que ce soit au Moyen-Orient, en Afrique, dans les Amériques ou en Europe. Ce passage d’un récit personnel à un récit mondial met en évidence l’interdépendance des expériences humaines, appelle à l’empathie et exhorte les spectateurs à reconnaître notre sort commun. Les rouges symbolisent à la fois le sang et la résilience, témoignant du cycle continu de la violence et de l’espoir durable de paix et de justice.
Mon travail relie le personnel à l’universel, en utilisant un rouge vif pour raconter une histoire ancrée dans mon identité et reflétant l’expérience humaine. À travers cette exploration, je cherche à susciter des conversations, à évoquer des émotions et à inspirer des actions en faveur d’un monde plus compatissant et plus juste.
(*) Le wasli est préparé en collant des couches de 4 ou 5 fines feuilles de papier absorbant l'eau avec une colle de relieur appelée laeey . Le Laeey est une gomme à base de farine et de sulfate de cuivre.
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Material: Gouache sur papier wasli
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